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prouxt
23 juillet 2005

Religi

Po pi la nu na ni sa ni sa lu ni sa ni la se Je ne suis plus humérique Je pense que toute la journée Je joue à être Je ressemble Je tente de m’identifier Et je me torture Je tente de comprendre Mais quelque chose a entamé ma souplesse Je ne comprends pas… Cette concentration est pourtant nécessaire… On apprend toujours Musicalité Parkérisé Parkérisation Des animaux parkérisés dans un champ d’avoine Musique des images calimériques Calumet de concentration addictive Dans un plus grand milieu de lettres amusées En premier défaut Il y a cette façon Ce rideau qui tombe sur mon oreille Comme une impossibilité Quelque chose qui vient interdire Quelque chose qui vient obstruer Quelque chose qui vient empêcher l’oreille de vibrer C’est cette vibration qui est intemporelle intempestive intempérable Qu’une carapace de traumatismes subconscients inconscients par delà Tente de réprimer à chaque fois Alors qu’il serait si embêtant Amusant Emmerdant Effroyable Enquêtable Inusable Dans le sable Grosse blague Samourable S’amouracher De tous ces jets De circonstances malheureuses Qui détectent toujours un navire plein de soupirs Allez, venez vous baigner Pourquoi être seul Dans cette aventure Alors que la luxure Nous empêche de venir plonger Nos aquatêtes Nos appuis-bêtes Nos pense-plaies Nos amourachées Ça pue la vieille espadrille Sale Maritime désengorgement De tous ces patients hideux Il nous reste la plaie de la lame douce Cette vertigineuse gadoue Ce vertugadin casse-goule Purent-ils misteller ces antres vouivresques… Ces fresques rupestres en calme limpide d’un jour ignoré des sciures lucifériennes tandis que tout ne semblait pas plus impondérable Mais il y manque cette fusion Cette pénétration Cette explosion Et pourtant sur scène il semblait que tout ceci s’expose progressivement S’explose en viêtnam d’ombrelle grise Plus que tout autre au monde il aimerait jouer de ces représentations lumineuses Mais puisque je ne sais pas ce qu’il faut faire Puisque tout ceci ne semble pas à même de nous guider vers une mosquée grise En temple de livres humiliés En tempes grises de soupes sottises Et pourtant il serait utile que nous sachions Attendre Le moment où tout ceci se révèle Avoir à nouveau de la patience avec soi-même Ne pas avoir de frustration d’un effet passé Alors que ce n’est pas l’effet que nous cherchons Mais l’intensité de l’existence vécue à travers ce livre Evidemment il est nécessaire qu’une intensité intense Reproduise ce qui se passe Quand il n’y a pas d’échappée Quand tout se passe dans un vase clos Et surtout pas de surjeu de l’embrayage célébristique Pas de stérilisation de l’idée à peine ébauchée Par des nécessités marketing Puristes silencieuses Une fois l’idée arrivée à la conscience, il faut qu’elle continue à cheminer dans de bonnes voies, il ne faut pas la brader dans la conscience des impératifs…il faut peut-être la renvoyer à l’inconscient pour qu’elle y repuise sa matière…abreuvée de mystères efflorescents En grise sirupeuse grive curieuse Et la conscience de sa propre perfection…décevant handicap qui empêche lui-aussi le déploiement en liberté…la nature est parfaite, puisqu’elle est elle-même Musique de douceur lucide…tout ne serait pas si inavantageux dans un nouveau moyen-âge de la nature…des concrétions végétatives dans les villes modernes, envahies par une végétation luxuriante Qui les nourrit au cœur de la cité…des aérations du sol entre le béton…des percées fréquentes, dans le trottoir, d’une terre qui pousse…des insectes, des minéraux, des minéréalités… Ambigües…visqueuses…prétentieuses…rockeuses…hard-rockeuses…vénéneuses…musiciennes…patriciennes…féloniciennes…musicionniennes…caléric…myrtilles lubriques en plaisir de vice Puritain destain Pertinent de verrue lucide et caractère véritablement…jamais votre vie courante ne vous donnera l’occasion de dire « adamante »…mais peut-être « hybris »…pour la référence à ceux qui le disent…ou pour faire s’éveiller la partie de l’encéphale qui recèle la philosophie…cette folle démesurée qui sommeille quand on l’écrase, mais qui ne peut que réserver une surprise…une nouvelle philosophie…une nouvelle musique…une nouvelle culture…une nouvelle société…une nouvelle religi…
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