9 septembre 2005
proto-silence
Pirotature
Dosipayeck
Murteline
Siclosutrénée
Mêrnifle
Dolicalussiêtte
Murtelune
Duritéliniaque
Mugin(e)
Puniack
Muvitaroussouletussiniêlle
Mêritinisse
Mugifariane
Doliclassetêre
Mêrnissufelussine
Duziliêe
Mêriêe
Domitione létitione
Malitione valitonête
Mêrgenissaloupalête
Mêrginéculissiofiêsse
Mais tout à chaque fois
Il y a tout ces sons qui agressent mon oreille
Umitiate
Je n’ai pas écrit depuis un long temps
Je ne sais pas s’il n’y a pas de limitation plus grave à ces états de fait sans luxure
Pluricaractérielle
Et de toute façon nous ne savons pas toujours décevoir tous ceux qui nous lisent
Et puis toujours nous savons dissocier
Nos habitudes et celles de nos amis
Et puis tout ceci n’est pas encore admis dans les cercles les plus infantilisants de la bracquerie lubrique
Mais je ne sais pas ce qu’il faudrait faire
Puisant dans les bas-fonds de la cathédrale d’or
Nous ne savons plus enfanter que des liturgies simiesques
Puisque tout ceci n’est pas encor e défini
En particulier toutes ces emberlificotations
De valeurs souveraines souterraines soucerraines sous ses rênes ajourés qui figurent la plus grande voie de marche vers l’azur tendre
En définitive il se retrouve cette épiphanie
Multipliée par des entrechats latéraux en caractères minéraux
L’idéal n’est qu’une partie de la réalité
O surréalistes donnez-moi un peu plus de chair pour étreindre la vie mutilée par ces ordres de destruction mirifiques
Polissez matelassez allez vers le dessus de la voie souterraine
Rejoignez ces brigands qui nous auront dit le plus facilement
Quelle vie nous réserve notre à-côté tendre
En plus grande olfaction
Il a fallu l’extraire de son confort banlieusard
Malmener sa sérénité pour l’amener à découvrir la vie de l’extérieur
En particulier dans ces ombres vulgaires
Qui nous attachent
Savoir faire la part des choses
Et puis il n’y a pas toujours plus grande solution de divagation que ces tendres crédits qui nous hantent
Et nous donnent à penser qu’il serait plus intelligent de mariner un vieux crocodile plutôt que de déguiser une loutre en animal d’eau douce puéril
Fuéril
Fuérint de la pintà crochet nul
Vergeture de l’uris tiré dans l’as des mares unionesques
Migetunelapetussiniale
Mêrnitalutinoële
Puisons dans ces environs subtils un peu plus de caractères sanguins
Au désespore de champignons gris
Mais je ne sais pas s’il
Suivrait nos écrits
S’il se trouvait dans cette situation
Dans ce gris démocratique
Cette grille de transfusion magistrale
Emplie de trouvailles admirables
Et à chaque fois que l’on baisse
Il faut trouver par terre une raison de remonter
Et à la fin
On se retrouve supporté
Par une maison de réussites claires
Bien sûr il faudrait une maison de réussites claires
Pour arriver à supporter ce meilleur tendre destin qui nous hante en premier lieu dans les environs de nos messes catatoniques…
Mais parfois je ne sais pas vraiment ce qu’il nous faudrait de plus pour dire une olfaction tendre
Je ne sais pas ce que ce serait s’il n’y avait pas encore de violence tendre
Purifiée par la mauvaise olfaction
Qui nous guette quand nous sachons diminuer de partout nos coûts de prédilection
En particulier dans ces aventures telluriques qui décident chaque jour de faire de nous de meilleurs clochards accrocheurs
En particulier dans les nids
Et peut-être est-il temps de faire cette psychanalyse qui m’évitera de tomber au rang du clochard
Du clochard ivre sur le bord du pavé, sale dans ses vêtements déchirés, haineux et alcooleux, délirant sur la vie et la mort de l’amour et de l’âme en colère
Ne décolérant pas sur ceux qui l’ont mis là
Destin, avenir : clochard ?
Musique de la licence
La peur de la misère n’était pas venue depuis longtemps…pourtant elle s’était faite insistante à une époque où je naviguais entre deux pays…
Musique de la solitude livresque qui nous hante dans nos murailles de décoction lente…parfois nous ne savons pas encore dire ce qu’il nous faudrait lire en plus de ces amoureuses tentations
Qui guettent tous nos sens quand ils savent qu’ils veulent acquérir plus de force que nos amis sirupeux, ces entre-diluviens qui ouarent tous nos ouaïlles
Mais parfois il suffirait d’une sorcière en char de dragon pénien, pour nous soulever d’enthousiasme et nous amener à cette satisfaction qui ne guette que ceux qui ne s’y attendent pas
En particulier dans les jours où nous apprécions le plus tous les élements d’une conquête tendre
Et puis parfois, nous ne savons pas encore s’il ne serait pas amusant d’éclairer notre lanterne en plus grande compagnie qu’une tendre liqueur de framboise
Alors que nous savons qu’il ne faudrait pas plus de trente deniers pour nous inviter dans ces antres populaires
Et puis 48 euros c’est un peu cher, mais ça les vaut peut-être…mais je ne sais pas encore s’il ne serait pas plus mieux indiqué de décevoir nos amours dans une lente torpeur
Alors que nous savons qu’il ne faut pas véritablement sortir de ces humeurs pour pallier nos différences
Nos défaut sempiternels qui ne laissent personne coi
Puisqu’il ne se peut jamais qu’une truie nous embroche en citron de dérivation
Je ne sais pas exactement ce qu’il serait intelligent de faire dans une meilleure configuration, tant qu’il ne sera pas indiqué de faire une meilleure divagation lente…mais partout nous ne savons pas vraiment ce qui nous attend, en particulier quand ces cadres délétères nous informent que partout se loge une plus grande distinction entre caramel et iguane serpentin…tout n’est pas plus ivre dans ces délices de caractérisation…mener enfin le grand travail de purification par la nourriture que j’ai entrepris de faire mais que personne ne veut…
Il s’agirait de crééer des plats, des menus, purifiants, qui libéreraient l’estomac, et donc l’esprit, de toutes ces strates surajoutées de bonne bouffe riche…quelque chose comme un jus de verveine…sansonnet…
Quelque chose comme une fleur de menthe…
Quelque chose comme des thés…
Des thés décongestionnants….des thés allégeants…des thés qui déclarent allégeance…découvrir la médecine par la table, comme dans ce restaurant chinois où le chef est un médecin…découvrir une meilleure solution de remplacement de vie de vide-ordures
Mais il y a des fois où la fatalité le fatalisme frappent…ne pas se laisser avoir par le fatalisme…comme en plaine…nous ne sommes pas en plaine…ne pas descendre dans la plaine…et pourtant elle est confortable…elle est plaine…mais enfin…rester sur la hauteur…rester sur la hauteur…ne pas s’enfoncer dans la cuvette…ne pas laisser la cuvette s’immerger, se submerger, se démerger, s’immerger de conneries humiliantes,dans un humus latent qui nous affronte en public…tous les ans, le Guide Fleurus…et pourtant il faudrait….oui il faudrait refaire quelques passages…il faudrait…mais oui tous les ans…j’ai commencé comme ça, comme une vigne qu’on vendange à la fin du mois d’avril…comme un meilleur avril…musical et torsadé…et pourtant il faudrait un peu de distinction dans ces parages lents et sirupeux…et puis parfois il nous faudrait un peu de licence catatonique…kaléidoscopique…tant que quelque chose ne m’aura pas dit que je suis à nouveau sur la pente ascendante…tant que quelque chose ne m’aura pas remis sur la diagonale de la progression…de la confiance dans l’idée que je me fais de moi-même…et pourtant ce n’est pas maintenant qu’il faut avoir peur…c’est maintenant qu’il faut continuer, espérer, être actif, s’investir, se développer, mais il y a aujourd’hui une espèce de torpeur qui s’abat sur moi…quelque chose comme une immense lassitude, comme quelque chose qui agit sur la partie la plus faible et en même temps la plus importante…quelque chose qui se situe là où l’immobilisme gagne, tandis que le petit papillon dans le coin en haut à gauche a du mal à s’arracher à tout ça…sa chrysalide est trop lourde…ou en tout cas il faut qu’il l’emmène loin, qu’il la fasse s’envoler avec lui, et il n’a pas encore toute l’énergie nécessaire pour soulever tout ça…il lui faudrait un peu d’énergie en plus, mais l’énergie en ce moment, c’est difficile…misérable tentation de déréliction…maintenant au fond de moi-même j’en suis à attendre le moment où quelqu’un va me dire « tu vois bien, tout est fini, tu as encore échoué, allez, viens faire ci, ça te changera les idées » et je vais encore me retrouver dans une merde sans nom, à ne pas savoir ce que je fais là, à appliquer malgré moi des ordres stupides, à me transformer en quelque chose que je ne voulais pas être, à déprimer, jusqu’au jour où soit la luxure, soit la masturbation, soit le vice, soit l’alcool, soit une pulsion suicidaire, auront raison de moi. Et pourtant, quand je dis ça, je sais bien que ça n’arrivera pas, parce que j’ai trop d’énergie au fond de moi, mais il n’y a qu’en cas de mortification comme je viens de le faire que j’arrive à la faire émerger de sa gangue de problèmes psychologiques divers, de blocages conscients ou inconscients, de bout de tissu coincé sous une armoire.
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